La Double Inconstance
de Marivaux
mise en scène Galin Stoev
© Marie Liebig
de Marivaux
mise en scène Galin Stoev
© Marie Liebig
Ouverture de la location le 24 mars 2020
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20h du mardi au samedi, 15h le dimanche
Avant-premières les 9 et 10 mai
Représentations surtitrées en anglais les samedis
avec
Léo Bahon,
Maud Gripon,
Eddy Letexier,
Thibaut Prigent,
Mélodie Richard,
Clémentine Verdier,
Thibault Vinçon
Arlequin et Sylvia s’aiment et ne veulent pas en démordre. Ce qui pose au Prince, lui-même épris de Sylvia, un problème qui semble insoluble, puisque tout recours à la force lui est interdit. Mais il est des violences plus douces et insidieuses que d’autres... L’amour est-il affaire d’alchimie, ou plutôt de chimie ? S’il est un inexplicable miracle, on ne saurait agir sur lui. Mais s’il existe une science du cœur humain, alors un manipulateur habile peut agir sur nos sentiments, en jouant du dosage de quelques ingrédients fondamentaux. La belle Flaminia en est si bien persuadée qu’elle prédit au prince le dénouement de l’intrigue qu’elle va conduire à son service... Les comédies de Marivaux font souvent songer à des expériences de physique. L’amour initial entre Arlequin et Sylvia est “pareil”, dit Galin Stoev, “à une souris blanche”. Une fois cette souris capturée, Flaminia peut la travailler au corps. Arrachés à leur milieu pastoral, retenus à la cour, les amoureux naïfs sont exposés à toutes les tentations corruptrices de la sensualité, de la vanité, de la nouveauté – bref, à toutes les interférences du social et de l’intime. Dès lors, “tout devient possible. Tout devient exploitable. Tout est permis”... Après Le Jeu de l’amour et du hasard, Galin Stoev retrouve la précision clinique du verbe et des situations de Marivaux. Son objectif : exalter, à travers la clarté corrosive d’une pièce qu’Anouilh qualifiait de “terrible”, le charme inquiétant d’un dramaturge en lequel il verrait volontiers un “précurseur de la post-vérité” : où est le vrai, où est le faux, comment et pourquoi s’y reconnaître quand l’amour même est piégé ?
scénographie Alban Ho Van
vidéo Arié Van Egmond
lumière Elsa Revol
son, musique Joan Cambon
costumes Bjanka Adžic Ursulov
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production Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie
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Galin Stoev est né en 1969 en Bulgarie. Il entame sa carrière de metteur en scène et comédien en 1991, abordant Corneille, Strindberg, Shakespeare, Eschyle, Büchner, Brecht ou Musset, entre autres. Il s’ouvre peu à peu au répertoire contemporain en explorant Mishima, Pinter, Stoppard, Philip Ridley. Ses débuts remarqués le mènent sur les scènes de Londres, Leeds, Bochum ou Moscou. Plusieurs rencontres déterminantes jalonnent son parcours: son amitié avec le dramaturge Ivan Viripaev (dont il crée Oxygène, Genèse 2, Danse “Delhi”, ou Insoutenables longues étreintes présenté à La Colline en janvier 2018), mais aussi sa collaboration avec le compositeur Oscar Strasnoy. En 2005, il s’installe à Bruxelles, crée sa propre compagnie et devient artiste associé au Théâtre de Liège (Belgique). Deux ans plus tard, il commence à travailler à la ComédieFrançaise, où il met en scène L’Illusion comique de Corneille (2010), Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux (2011) et Tartuffe de Molière (2014). Toujours en 2014, il présente Liliom, de Ferenc Molnár, au Théâtre national de la Colline. Galin Stoev dirige depuis janvier 2018 le ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie (ex-TNT).
Plein tarif : de 40€ à 14€ (Séries 1, 2, 3 et 4)
Tarif réduit : de 20€ à 6€
20h du mardi au samedi, 15h le dimanche
Représentation surtitrée en français le vendredi 15 mai
Représentations avec audiodescription les jeudi 14 et dimanche 17 mai
Représentations surtitrées en anglais les samedis 16, 23, 30 mai et 6 juin