Les Sept contre Thèbes
Si vous n'allez pas au théâtre, le théâtre peut parfois aller à vous ! Car le théâtre, selon Olivier Py, ne doit pas rester enfermé en lui-même. S'il est vraiment destiné à tous, s'il doit en conséquence s'ouvrir à tous, alors il est de son devoir de s'exposer, à tous les sens du terme. Le théâtre doit rester assez souple pour s'extraire de sa carapace institutionnelle et s'avancer à la rencontre de ceux et celles qui deviendront peut-être son public.
Ce théâtre "hors les murs" vise un objectif simple. Il s'agit de faire le premier pas, afin d'offrir à tous les spectateurs et spectatrices qui s'ignorent peut-être une chance de rencontrer l'art de la scène sans avoir à franchir au préalable le seuil parfois intimidant d'une grande maison. A tous ceux qui ne viennent pas encore à l'Odéon, l'Odéon propose dans un premier temps d'aller à eux, sur les lieux de leur vie quotidienne. Dans l'espoir, bien entendu, de les attirer un jour sur son propre terrain, afin de les convaincre qu'ils y sont chez eux.
Evidemment, les contraintes de mobilité et de montage impliquent que le travail ainsi proposé ne saurait relever de ce qu'on appelle le grand spectacle. Mais si la forme est légère, la qualité et l'exigence artistiques sont au rendez-vous. C'est donc dans cet esprit qu'Olivier Py a tenu à inscrire dans la saison un travail qui relève de ce qu'il appelle le "théâtre d'intervention" : une petite forme (une cinquantaine de minutes environ), invitation au voyage dramatique, pour deux comédiens et une télévision, et spécialement conçue pour être présentée dans les lycées, les foyers, les entreprises ou dans tout autre espace pouvant réunir une petite heure durant la parole et l'écoute.
Après sa monumentale mise en scène de l'Orestie, le directeur de l'Odéon a souhaité puiser à nouveau son inspiration auprès du père de la tragédie grecque. Adaptée d'une oeuvre d'Eschyle, Les Sept contre Thèbes (ou comment une société se raconte la guerre en images) en dégage en termes simples et lyriques la ligne essentielle. Deux frères se disputent le trône de Thèbes ; Etéocle refuse sa part du pouvoir à Polynice et le chasse. A la tête d'une armée étrangère, Polynice revient assiéger sa ville natale. Devant chacune de ses sept portes, il place un redoutable champion, aux armes faites pour semer la panique. Etéocle en écoute la description, et oppose à chaque récit d'épouvante les mots d'un homme qui refuse le règne brutal des images... Jouable pour tous, partout, réinventé en langue française et mis en scène par Olivier Py, ce condensé de tragédie parle de lutte fratricide, des vertiges du pouvoir et de la peur, mais aussi de la capacité qu'ont certains hommes de soutenir la terreur du regard.
Ce théâtre "hors les murs" vise un objectif simple. Il s'agit de faire le premier pas, afin d'offrir à tous les spectateurs et spectatrices qui s'ignorent peut-être une chance de rencontrer l'art de la scène sans avoir à franchir au préalable le seuil parfois intimidant d'une grande maison. A tous ceux qui ne viennent pas encore à l'Odéon, l'Odéon propose dans un premier temps d'aller à eux, sur les lieux de leur vie quotidienne. Dans l'espoir, bien entendu, de les attirer un jour sur son propre terrain, afin de les convaincre qu'ils y sont chez eux.
Evidemment, les contraintes de mobilité et de montage impliquent que le travail ainsi proposé ne saurait relever de ce qu'on appelle le grand spectacle. Mais si la forme est légère, la qualité et l'exigence artistiques sont au rendez-vous. C'est donc dans cet esprit qu'Olivier Py a tenu à inscrire dans la saison un travail qui relève de ce qu'il appelle le "théâtre d'intervention" : une petite forme (une cinquantaine de minutes environ), invitation au voyage dramatique, pour deux comédiens et une télévision, et spécialement conçue pour être présentée dans les lycées, les foyers, les entreprises ou dans tout autre espace pouvant réunir une petite heure durant la parole et l'écoute.
Après sa monumentale mise en scène de l'Orestie, le directeur de l'Odéon a souhaité puiser à nouveau son inspiration auprès du père de la tragédie grecque. Adaptée d'une oeuvre d'Eschyle, Les Sept contre Thèbes (ou comment une société se raconte la guerre en images) en dégage en termes simples et lyriques la ligne essentielle. Deux frères se disputent le trône de Thèbes ; Etéocle refuse sa part du pouvoir à Polynice et le chasse. A la tête d'une armée étrangère, Polynice revient assiéger sa ville natale. Devant chacune de ses sept portes, il place un redoutable champion, aux armes faites pour semer la panique. Etéocle en écoute la description, et oppose à chaque récit d'épouvante les mots d'un homme qui refuse le règne brutal des images... Jouable pour tous, partout, réinventé en langue française et mis en scène par Olivier Py, ce condensé de tragédie parle de lutte fratricide, des vertiges du pouvoir et de la peur, mais aussi de la capacité qu'ont certains hommes de soutenir la terreur du regard.