Certaines scènes de ce spectacle sont susceptibles de heurter la sensibilité des jeunes spectateurs.

Depuis l’époque où La Trilogie des dragons valut à Robert Lepage, quasiment du jour au lendemain, une renommée internationale qui ne s’est jamais démentie, son exploration théâtrale n’a rien perdu de son ampleur ni de son ambition, et si besoin était, la création en cours de Jeux de cartes, un projet sur lequel il travaille avec ses collaborateurs depuis 2010, tombe à point pour le confirmer.
Jeux de cartes, imaginé pour une scénographie circulaire ou quadrifrontale, a imposé dès sa conception des contraintes très fortes, de celles où le metteur en scène canadien aime à puiser d’étonnantes ressources d’invention. Les récits de Lepage et de ses compagnons s’épanouissent au sein d’étranges milieux hybrides où ce sont tantôt les objets qui passent, sans solution de continuité, d’une identité à l’autre sous les yeux émerveillés du public, tantôt les rapports d’échelle du monde ordinaire qui vacillent, tantôt les trois dimensions qui se fondent l’une en l’autre au nom d’une magie supérieure. Tous les métiers de la scène, du cirque au music-hall, sont ici confrontés aux savoir-faire de demain : jeux de miroirs, doubles fonds, lumières noires, filins invisibles et autres secrets d’accessoiriste s’y associent aux techniques vidéo les plus pointues pour produire un espace poétique dont les transformations, fluides et lumineuses, suffiraient à elles seules à alimenter la rêverie. Le projet Cartes est jusque dans sa forme un hommage rendu à la fécondité combinatoire : règles, couleurs, familles, figures concourent à suggérer, en fonction des tirages, une infinité d’histoires possibles. En ouverture, PIQUE invente une confrontation entre Las Vegas et Bagdad – entre la capitale par excellence du jeu, caricature des valeurs de l’Occident, et une cité « bombardée par l’administration Bush au nom de la promotion de la démocratie ».

 

Générique

textes de Ex Machina : Sylvio Arriola, Carole Faisant, Nuria Garcia, Tony Guilfoyle, Martin Haberstroh, Robert Lepage, Sophie Martin, Roberto Mori

mise en scène Robert Lepage
dramaturgie Peder Bjurman
assistance à la mise en scène Félix Dagenais
musique originale composée et interprétée par Philippe Bachman
scénographie Jean Hazel
conception des éclairages Louis-Xavier Gagnon-Lebrun
conception sonore Jean-Sébastien Côté
conception des costumes Sébastien Dionne
assisté de Stéphanie Cléroux
conception des accessoires Virginie Leclerc
conception des images David Leclerc
artiste éolien Daniel Wurtzel
perruques Rachel Tremblay

 

 

musiques additionnelles Here in Vegas composée, écrite et interprétée par Rick Miller, production et arrangements de Creighton Doane ; Deck of Cards écrite par Texas Tyler, publiée par Universal Songs of Polygram International Inc. par Cambell Connelly and Co. LTD, interprétée par Winston Conrad Martindale, utilisée avec l'autorisation de Universal Music Canada ; La Notte è Piccola de Bruno Canfora, Franco Castellano et Giuseppe Moccia utilisée avec la permission de Spirit music group, inc.

 

images additionnelles Apuesta por un amor utilisées avec la permission de Televisa

 

créé au Teatro Circo Price – Madrid en mai 2012

 

une production d’Ex Machina créée à l’initiative du Réseau 360°
et commanditée par Luminato, Toronto Festival of Arts & Creativity
en coproduction avec Teatro Circo Price – Madrid °, Ruhrtriennale, La Comète – Scène Nationale de Châlons-en-Champagne °, Célestins – Théâtre de Lyon, Cirque Jules Verne & Maison de la Culture – Scène nationale d'Amiens °, Roundhouse – Londres °, Odéon-Théâtre de l'Europe – Paris, Østre Gasværk Teater – Copenhague °, Norfolk & Norwich Festival, International Stage at Gasverket Stockholm °

 

° Membres du Réseau 360°, qui rassemble des lieux circulaires à vocation artistique.

 

Ex Machina est subventionnée par le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des Arts et des Lettres du Québec et la Ville de Québec.

 

production déléguée Europe, Japon : Epidemic (Richard Castelli, assisté de Chara Skiadelli, Florence Berthaud et Claire Dugot)
production déléguée Amériques, Asie (sauf Japon), Océanie, NZ : Menno Plukker Theatre Agent (Menno Plukker assisté de Sarah Rogers)
producteur pour Ex Machina : Michel Bernatchez