Adolphe, de Benjamin Constant, avec Belinda Cannone


11 février 2014 2014

Salon Roger Blin, Odéon 6e

Malheur à l’homme qui, dans les premiers moments d’une liaison d’amour, ne croit pas que cette liaison doit être éternelle ! Malheur à qui, dans les bras de la maîtresse qu’il vient d’obtenir, conserve une funeste prescience, et prévoit qu’il pourra s’en détacher ! Une femme que son cœur entraîne a dans cet instant quelque chose de touchant et de sacré. Ce n’est pas le plaisir, ce n’est pas la nature, ce ne sont pas les sens qui sont corrupteurs ; ce sont les calculs auxquels la société nous accoutume, et les réflexions que l’expérience fait naître. J’aimai, je respectai mille fois plus Ellénore après qu’elle se fut donnée.



Adolphe, extrait


Rencontre animée par Daniel Loayza



Belinda Cannone est romancière et essayiste.
La tentation de Pénélope, Don du passeur éd. Stock.
Le baiser peut-être éd. Alma éditeur