avec
Christine Sirtaine,
Flore Bernard,
Pascale Roze
Elle s'appelerait Aurélia Steiner, elle aurait dix-huit ans, elle habiterait Melbourne et lui écrirait tout le temps à celui-là mort peut-être dans un camp, et qu'elle n'a jamais vu. Elle inventerait leur amour.
Elle s'appelerait Aurélia Steiner, elle aurait dix-huit ans, elle habiterait Vancouver et errerait dans la ville offrant son corps aux marins de passage. Elle lui écrirait cette jouissance dans laquelle Aurélia Steiner cherche cet homme mort dans un camp, au côté de cette femme, sa mère. Elle s'inventerait leur enfant.
Elle s'appelerait Aurélia Steiner, elle aurait dix-huit ans, elle habiterait Paris, elle écrirait l'histoire d'une petite fille juive, Aurélia Steiner, gardée par une vieille femme pendant la guerre. Elle écrirait pour lui qu'elle ne connaît pas.
Qui est Aurélia Steiner? Trois filles l'écrivent, la réécrivent, s'y projettent, s'y inventent. L'écriture est l'espace du fantasme.
Générique
décor André Acquart
costumes Cidalia da Costa
lumières Franck Thévenon
assistant mise en scène Joël Calmettes
collaboration sonore Maurice Muller
Coproduction : Théâtre International de Langue Française, Théâtre de l'Europe