La Double Inconstance
de Marivaux
mise en scène Galin Stoev
© Marie Liebig
de Marivaux
mise en scène Galin Stoev
© Marie Liebig
Avant-premières les 27 et 28 mars (en vente le 16 mars).
Du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h
Relâche le 13 avril
avec
Léo Bahon
Maud Gripon
Aymeric Lecerf
(en alternance avec)
Thibault Vinçon
Thibaut Prigent
Jean-Christophe Quenon
Mélodie Richard
Clémentine Verdier
Arlequin et Sylvia s’aiment et ne veulent pas en démordre. Ce qui pose au Prince, lui-même épris de Sylvia, un problème qui semble insoluble, puisque tout recours à la force lui est interdit. Mais il est des violences plus douces et insidieuses que d’autres. L’amour est-il affaire d’alchimie, ou plutôt de chimie ? S’il est un inexplicable miracle, on ne saurait agir sur lui. Mais s’il existe une science du cœur humain, alors un manipulateur habile peut agir sur nos sentiments, en jouant du dosage subtil de quelques ingrédients fondamentaux. La belle Flaminia en est si bien persuadée qu’elle prédit au Prince le dénouement de l’intrigue qu’elle va conduire à son service... Les comédies de Marivaux font souvent songer à des expériences de physique. L’amour initial entre Arlequin et Sylvia est “pareil”, dit Galin Stoev, “à une souris blanche”. Une fois cette souris capturée, Flaminia peut la travailler au corps. Arrachés à leur milieu pastoral, retenus à la cour, les amoureux naïfs sont exposés à toutes les tentations corruptrices de la sensualité, de la vanité, de la nouveauté – bref, à toutes les interférences du social et de l’intime. Dès lors, “tout devient possible. Tout devient exploitable. Tout est permis”. À l’heure de retrouver la précision clinique du verbe et des situations de Marivaux, Galin Stoev ne se doutait pas que quelques mois plus tard, la mise en suspens de l’espace collectif allait devenir notre réalité, contraignant l’Odéon à reporter la programmation de son spectacle – et que cette fable pour temps de confinement où tous, finalement, se retrouvent captifs d’un même environnement réduit et hautement artificiel, nous tendrait un miroir aussi inquiétant : où est le vrai, où est le faux quand l’amour même est affaire de contrôle ?
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scénographie Alban Ho Van
vidéo Arié Van Egmond
lumière Elsa Revol
son, musique Joan Cambon
costumes Bjanka Adžic Ursulov
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production ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie
avec le soutien du Cercle de l’Odéon
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Galin Stoev est né en 1969 en Bulgarie. Il entame sa carrière de metteur en scène et comédien en 1991, abordant Corneille, Strindberg, Shakespeare, Eschyle, Büchner, Brecht ou Musset, entre autres. Il s’ouvre peu à peu au répertoire contemporain en explorant Mishima, Pinter, Stoppard, Philip Ridley. Ses débuts remarqués le mènent sur les scènes de Londres, Leeds, Bochum ou Moscou. Plusieurs rencontres déterminantes jalonnent son parcours : son amitié avec le dramaturge Ivan Viripaev (dont il crée Oxygène, Genèse 2, Danse “Delhi”, ou Insoutenables longues étreintes présenté à La Colline en janvier 2018), mais aussi sa collaboration avec le compositeur Oscar Strasnoy. En 2005, il s’installe à Bruxelles, crée sa propre compagnie et devient artiste associé au Théâtre de Liège (Belgique). Deux ans plus tard, il commence à travailler à la ComédieFrançaise, où il met en scène L’Illusion comique de Corneille (2010), Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux (2011) et Tartuffe de Molière (2014). Toujours en 2014, il présente Liliom, de Ferenc Molnár, au Théâtre national de la Colline. Galin Stoev dirige depuis janvier 2018 le ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie (ex-TNT).
Plein tarif : de 36€ à 28€ (Séries 1 et 2)
Tarif réduit : de 22€ à 8€
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h
Relâche le 13 avril
Représentation surtitrée en français le 16 avril.
Représentations avec audiodescription les 15 et 18 avril.