avec Isabelle Huppert, Isabel Abreu, Tom Adjibi, Nadim Ahmed, Suzanne Aubert, Marcel Bozonnet, Océane Caïraty, Alex Descas, Adama Diop, David Geselson, Grégoire Monsaingeon, Alison Valence
et les musiciens Manuela Azevedo, Hélder Gonçalves

“J’ai toujours pensé que La Cerisaie parlait de la fin d’un monde. J’avais tort. À la place où je suis aujourd’hui, poursuit Tiago Rodrigues, je suis certain qu’elle traite de la puissante et inexorable force du changement.” Pour figurer les douleurs et les espérances de ce monde en pleine mutation, le metteur en scène s’éloigne avec une grande liberté des conventions réalistes auxquelles Tchekhov est souvent associé. Dans un décor suggestif une famille en crise s’agite : la vente de la vieille propriété et de son verger est inéluctable. Autour de Lioubov – Isabelle Huppert – créature extravagante et ruinée, et le moujik enrichi Lopakhine – Adama Diop – gravite toute une tribu partagée entre la nostalgie du passé et l’espoir d’un avenir meilleur. Portée par une partition à la fois théâtrale, chorégraphique et musicale, l’équipe d’acteurs et musiciens fait entendre la polyphonie et l’extraordinaire vitalité de la dernière pièce d’Anton Tchekhov.

Dans la presse

« Un monde nouveau, Tiago Rodrigues », L’heure bleue, janvier 2022, France Inter

 

« Adama Diop: "Les grandes pièces de théâtre sont composées de mots qu’il faut humblement rendre simples" », Par les temps qui courent, janvier 2022, France Culture

 

« Ici, pas de lourdeur, pas de pathos. Le tuberculeux Tchekhov respire. Quoi qu’il en soit, c’est avec beaucoup d’émoi que nous avons vu Isabelle Huppert du côté de la Cerisaie. Elle y était chez elle. »
— Le Figaro

 

« Isabelle Huppert prête son incroyable plasticité émotionnelle à Lioubov. »
— Les Inrockuptibles

 

« Isabelle Huppert est juste fascinante (...) Elle semble même ici revisiter ses rôles passés, tous ces personnages de femmes irradiées et quand même tragiquement triomphantes. »
— Télérama

Générique

traduction André Markowicz, Françoise Morvan
collaboration artistique Magda Bizarro
scénographie Fernando Ribeiro
lumière Nuno Meira
costumes José António Tenente
maquillage/coiffure Sylvie Cailler, Jocelyne Milazzo
musique Hélder Gonçalves (composition), Tiago Rodrigues (paroles)
son Pedro Costa
assistant à la mise en scène Ilyas Mettioui

 

production Festival d’Avignon

coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe, Théâtre national Dona Maria II – Lisbonne, Théâtre national Populaire de Villeurbanne, Comédie de Genève, La Coursive – scène nationale de la Rochelle, Wiener Festwochen, Comédie de Clermont-Ferrand, National Taichung Theater – Taïwan, Teatro di Napoli – teatro nazionale, Fondazione Campania dei Festival – Compania Teatro Festival, Théâtre de Liège, Internationaal Theater Amsterdam

avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian
avec la participation artistique du Jeune théâtre national

avec le soutien du Cercle de l’Odéon

 

-
     

Biographie de Tiago Rodrigues

Depuis ses débuts à vingt ans comme auteur, Tiago Rodrigues envisage le théâtre comme une assemblée humaine. Étudiant, il rencontre en 1997 la compagnie tgSTAN qui confirme son choix d’un travail collaboratif sans hiérarchie et qui influence tous ses travaux ultérieurs. Depuis 2003, il a créé près de trente spectacles dans plus de vingt pays, et collaboré avec de nombreux artistes portugais et internationaux.

 

En 2014, il est nommé directeur du Théâtre national Dona Maria II à Lisbonne qu’il dirigera pendant sept ans. La même année, il se fait connaître en France avec By Heart au Théâtre de la Bastille à Paris, où le public découvre aussi entre 2015 et 2019 António e Cleópatra (présenté au Festival d’Avignon 2015), Bovary et The Way She Dies, pièce d’après Anna Karenine réalisée avec le tgSTAN. Sopro est présenté au Festival d’Avignon 2017. En janvier 2022, les spectateurs de l’Odéon ont pu voir sa Cerisaie, créée au Festival d’Avignon – dont il prend la direction en septembre 2022.

 

Son œuvre théâtrale est publiée aux éditions Les Solitaires Intempestifs.