Les Paravents

de Jean Genet
mise en scène Arthur Nauzyciel



durée 4h (avec entracte)

31 mai – 19 juin

Odéon 6e
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avec Hinda Abdelaoui, Zbeida Belhajamor, Mohamed Bouadla, Aymen Bouchou, Océane Caïraty, Marie-Sophie Ferdane, Xavier Gallais, Hammou Graïa, Romain Gy, Jan Hammenecker, Brahim Koutari, Benicia Makengele, Mounir Margoum, Farida Rahouadj, Maxime Thébault, Catherine Vuillez et la voix de Frédéric Pierrot

Les pièces de Jean Genet regorgent de parias irrécupérables qui, tout en vous regardant avec un éclair de malice dans les yeux, se vautrent dans la fange, le tout dans un langage lyrique irradiant. Dans Les Paravents, une famille traverse ce qui semble évoquer la guerre d’Algérie. Mais quelle famille ! Une mère, son fils et la bru “la plus laide du pays d’à côté et de tous les pays d’alentour” errent de larcins minables en sublimes traîtrises, tandis qu’autour d’eux la révolution s’organise. Colons et colonisés, civils et militaires, magistrats et prostituées : quelque cent dix personnages défilent en seize tableaux. Dans ce drame insolent et grotesque où “les extrêmes se touchent” (B. Poirot-Delpech), Genet va crescendo vers l’explosion des frontières entre l’ordure et la grâce, l’illusion et la réalité, les vivants et les morts, pour finir dans un grand éclat de rire face à la vanité du monde. À sa création à l’Odéon en 1966, cette pièce qui se situe “en-dehors de toute morale” selon Genet lui-même, provoqua une violente bataille entre les défenseurs de l’armée et de l’Algérie française, et ceux de la liberté de création. Presque soixante ans plus tard, Arthur Nauzyciel remonte ce drame fou et monstrueux sur la scène de l’Odéon. Une troupe de seize comédiens porte ce théâtre du corps et de l’artifice. En réactivant la puissance métaphysique et mélancolique de cette œuvre écrite “pour faire rougir les morts”, Nauzyciel fait sien le geste de Genet : transcender le réel par la poésie pour rendre le monde acceptable.



Dans la presse + -

« Un grand geste poétique d'une beauté absolue, joué-dansé avec grâce par seize comédiens sur un escalier immaculé. » — Les Échos


« Suite de tableaux et de personnages hors normes sur fond de guerre d’Algérie, le texte de Genet est splendide, mais souvent obscur. Arthur Nauzyciel parvient avec brio à le rythmer et l’éclairer. » — Télérama


« Arthur Nauzyciel signe un grand spectacle fait de visions hantées, de fantômes rageurs, de spectres incandescents, de morceaux de bravoure funèbres autant que funestes. […] Certainement l’une des plus puissantes propositions de cette rentrée théâtrale !  » — L'Œil d'Olivier

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