Avec
Guillaume Bachelé, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Carine Goron, Victoria Quesnel, Achille Reggiani, Maxence Vandevelde et Jérémie Bernaert, Baudouin Rencurel (cadre vidéo)
À partir du destin d’Ékatérina Ivanovna, qui trouve refuge dans la débauche après avoir survécu à la tentative d’assassinat de son mari, Le Passé explore les gouffres et les abîmes d’un monde perdu : l’œuvre méconnue de Léonid Andréïev, auteur russe injustement relégué à l’oubli après la révolution de 1917. C’est le traducteur André Markowicz qui suggère cette lecture à Julien Gosselin, lorsque ce dernier lui confie son désir de créer un spectacle qui mettrait sur le même plan « la disparition du théâtre et la disparition à venir de l’humanité ». Considérer le passé, depuis notre présent, avec le même regard distant et incertain que celui porté vers le futur : tel serait le vertige que produit Le Passé, à travers une mise en scène où les formes contemporaines se conjuguent à la nostalgie d’une théâtralité d’autrefois.
Dans la presse
Vertu de l’échec, musique de la langue et émotions collectives avec Julien Gosselin, Comme un samedi, mai 2025, France Culture
Futur antérieur, Julien Gosselin, L’Heure bleue, décembre 2021, France Inter
Julien Gosselin est l'invité d'Affaires Culturelles, Affaires Culturelles, décembre 2021, France Culture
Julien Gosselin conjugue le théâtre au futur antérieur, La Grande table Culture, septembre 2021, France Culture
« Julien Gosselin nous a offert le spectacle le plus bouleversant de la rentrée. » — décembre 2021, Les Inrockuptibles (+)
« Un spectacle hors du commun - excessif, bouleversant, inoubliable… » — décembre 2021, Les Echos (+)
« Le Passé emporte le spectateur dans un typhon dévastateur d’émotions dont il ne sort pas indemne. » — décembre 2021, Le Point (+)
« Très belle pièce. Très belle soiré en apnée dans le fond et les tréfonds du théâtre. » — octobre 2021, Le Club de Mediapart (+)
« Énorme claque, spectacle magistral » — novembre 2022, Télérama (+)
Générique
traduction
André Markowicz
Ékatérina Ivanovna suivi de Requiem, de Léonid Andréïev, traduit du russe par André Markowicz, sont publiés aux éditions Mesures, 2021
scénographie
Lisetta Buccellato
dramaturgie
Eddy D’aranjo
musique
Guillaume Bachelé, Maxence Vandevelde
lumière
Nicolas Joubert
vidéo
Pierre Martin Oriol, Jérémie Bernaert
son
Julien Feryn
costumes
Caroline Tavernier, Valérie Simmoneau
accessoires
Guillaume Lepert
masques
Lisetta Buccellato, Salomé Vandendriessche
assistanat à la mise en scène
Antoine Hespel
production
Si vous pouviez lécher mon cœur
coproduction
Odéon Théâtre de l’Europe, Le Phénix — scène nationale de Valenciennes pôle européen de création, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre du Nord — centre dramatique national Lille, Tourcoing Hauts-de-France, Célestins — Théâtre de Lyon, Théâtre national populaire, Maison de la culture d’Amiens, L’Empreinte — scène nationale Brive-Tulle, Château Rouge — scène conventionnée à Annemasse, Comédie de Genève, Wiesbaden Biennale, La Passerelle — scène nationale de Saint-Brieuc, Scène nationale d’Albi, Romaeuropa
avec l’aide du ministère de la culture
avec la participation artistique du Jeune théâtre national
avec le soutien de Montévidéo — centre d’art, du T2G Théâtre de Gennevilliers
cinq dates
1987 Naissance à Saint-Pol-sur-Mer, ville qui n’existe plus.
2002 Découverte du théâtre, dans des anciens abattoirs, au Channel, à Calais.
2006 Rencontre de Victoria Quesnel, Noémie Gantier, Tiphaine Raffier, Antoine Ferron, Alexandre Lecroc-Lecerf, Guillaume Bachelé, à Lille, début de tout.
2013 Les Particules élémentaires, Avignon.
2666 Fin du monde.
Infos pratiques
durée 4h20
(avec un entracte)
du mercredi au samedi à 19h30, le dimanche à 15h
relâches les lundis et mardis (sauf le 30 septembre)