Les Frères Karamazov
d'après Fédor Dostoïevski
mise en scène Sylvain Creuzevault
artiste associé
création
avec le Festival d'Automne à Paris
Lutte contre l’épidémie de COVID : les représentations du spectacle sont annulées
d'après Fédor Dostoïevski
mise en scène Sylvain Creuzevault
artiste associé
création
avec le Festival d'Automne à Paris
Lutte contre l’épidémie de COVID : les représentations du spectacle sont annulées
Les jeudi et vendredi à 16h30.
Les mercredis, samedis et dimanches à 15h.
Le mardi 1er décembre à 16h30.
avec
Nicolas Bouchaud
Sylvain Creuzevault
Servane Ducorps
Vladislav Galard
Arthur Igual
Sava Lolov
Frédéric Noaille
Blanche Ripoche
Sylvain Sounier
et les musiciens
Sylvaine Hélary
Antonin Rayon
Les Frères Karamazov est un monstre. Comme pour Les Démons (mis en scène aux Ateliers Berthier à l’automne 2018), Sylvain Creuzevault taille dans ses 1300 pages les éléments d’une lecture inspirée par Heiner Müller et Jean Genet, selon qui l’ultime roman de Dostoïevski est avant tout “une farce, une bouffonnerie énorme et mesquine”. Cet humour farcesque devient ici littéralement ravageur. “Qui crée veut la destruction”, disait Müller : Creuzevault retrouve partout dans le roman le mouvement paradoxal d’une écriture qui ne cesse de raturer ce qu’elle affirme. Ainsi, après avoir annoncé le roman de formation d’un jeune saint en devenir, voilà que le narrateur se met à raconter l’histoire d’un crime fascinant. Lequel de ses fils a tué l’ignoble Fiodor Karamazov ? Dimitri le sensuel, rival de son père en amour, semble le coupable idéal. Mais Ivan l’intellectuel, tourmenté par la question du mal radical, n’y est-il pour rien ? Et Aliocha le vertueux, le naïf, quel rôle a-t-il joué dans cette affaire ? Les pistes se brouillent, les explications s’entre-détruisent. Actes, motifs et caractères donnent prise à toutes les contradictions. Le procès de Dimitri exhibe les ficelles d’une soi-disant “justice”. Le cadavre d’un homme de Dieu, au lieu de dégager une odeur de sainteté, se met à empester. Et dans ce “jeu de massacre”, note Genet, tandis que se défont la dignité et le sérieux tragiques, “il ne reste que de la charpie. L’allégresse commence”...
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traduction française André Markowicz
adaptation Sylvain Creuzevault
dramaturgie Julien Allavéna
création musicale Sylvaine Hélary, Antonin Rayon
son Michaël Schaller
scénographie Jean-Baptiste Bellon
vidéo Valentin Dabbadie
costumes Gwendoline Bouget
maquillage Mytil Brimeur
masques Loïc Nébréda
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production Le Singe
coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe, Festival d’Automne à Paris, L’empreinte – scène nationale Brive-Tulle, Théâtre des Treize vents – centre dramatique national de Montpellier, La Coursive – scène nationale de la Rochelle, Bonlieu scène nationale – Annecy
avec le Festival d’Automne à Paris
avec le soutien de l’Adami
la compagnie est soutenue par la Direction générale de la création artistique du ministère de la culture.
Les Frères Karamazov, de Fédor Dostoïevski, traduction André Markowicz, est publié aux éditions Actes Sud, coll. Babel, 2002
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Né en 1982, cofondateur du groupe d’ores et déjà, Sylvain Creuzevault signe sa première mise en scène en 2003 (Les Mains bleues de Larry Tremblay), puis monte en 2005 Visage de feu de Marius von Mayenburg. À l’Odéon, il a participé à la création de Fœtus dans le cadre du festival Berthier‘06, puis met en scène Baal, de Brecht (2006).
Le Père tralalère, créé au Théâtre-Studio d’Alfortville en 2007, est repris à La Colline, où Sylvain Creuzevault met en scène en même temps Notre terreur (2009). Suivent, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, Le Capital et son Singe en 2014, et Angelus Novus AntiFaust, créé au TNS en 2016. Depuis 2017, il est installé à Eymoutiers, en Haute-Vienne, où il transforme d’anciens abattoirs en lieu de théâtre avec le groupe Ajedtes Erod.
Plein tarif : de 40€ à 14€ (Séries 1, 2, 3 et 4)
Tarif réduit : de 20€ à 6€
Les jeudis et vendredis à 16h30, les mercredis, samedis et dimanches à 15h, le mardi 1er décembre à 16h30.