avec Arnaud Botman, Laurent Caron, Philippe Grand’Henry, Épona Guillaume, Zoé Kovacs
et à la caméra Federico D’Ambrosio, Leonor Malamatenios
et les enfants Léonie Chaidron, Juliette Goossens, Isaac Mathot, Daryna Melnyk, Ida Mühleck, Eulalie Poucet, Noa Staes, Léa Swaeles
et les musiciens Vincent Cahay, Pierre Kissling

Kingdom est le dernier volet de la trilogie qu’Anne-Cécile Vandalem a choisi de consacrer, avec une vitalité théâtrale réjouissante, à “l’échec de notre monde”. Dans Tristesses et Arctique, elle a raconté la faillite politique et le naufrage climatique de nos sociétés. L’impossibilité de l’avenir étant son sujet majeur, les enfants et leur regard ont toujours une place essentielle dans son théâtre. Ils sont ici au premier plan, d’autant plus lumineux que le propos est délibérément sombre. Kingdom est inspiré de Braguino, un documentaire étrange de Clément Cogitore. Le jeune réalisateur y a filmé une petite communauté de vieux-croyants repliée depuis plusieurs générations au fin fond de la taïga sibérienne, et que l’arrivée d’un autre groupe, lui aussi minuscule à l’échelle du paysage, a jeté dans la guerre...
Anne-Cécile Vandalem en tire l’histoire d’une famille qui a décidé depuis les années 1970, par choix écologique, de vivre en pleine nature – et qui se fera rattraper par la violence et par la haine. Raconter sur scène une immersion dans la taïga semble un défi : son théâtre le relève en conjuguant de saisissants moments de vérité et une conception plastique, cinématographique et sonore raffinée et captivante. Kingdom nous embarque dans une histoire qui tient à la fois du thriller familial, du conte et de la parabole. Retrouver à la scène le plaisir de la fiction, sa capacité à nous faire penser, c’est le pari d’Anne-Cécile Vandalem. Dans un monde que le progrès ne sauvera pas, il est urgent pour elle de redonner toute sa place à l’imaginaire.

 

Dans la presse

« Un théâtre à la fois précis et rêveur, naturaliste et onirique, profond et inquiétant »

— Le Monde (+)
 

« Une fable épique, existentielle et écolo qui tient en haleine comme un thriller »

— Les Echos (+)
 

« Dans l’écrin d’un magnifique décor, Anne-Cécile Vandalem plonge avec une formidable troupe d’acteurs dans la mécanique mortifère d’un conflit familial. »

— La Croix (+)


« L’autrice, metteuse en scène et comédienne Anne-Cécile Vandalem fait le point, avec une lucidité rare, sur sa pratique et partage, au micro d'Arnaud Laporte, ses interrogations. »

— Affaires Culturelles (+)

 

Générique

dramaturgie Sarah Seignobosc
composition Vincent Cahay, Pierre Kissling
scénographie Ruimtevaarders
lumière Amélie Géhin
son Antoine Bourgain
vidéo Frédéric Nicaise
direction de la photographie Federico D’Ambrosio
costumes Laurence Hermant
maquillage Sophie Carlier
assistanat à la mise en scène Pauline Ringeade

 

production Das Fräulein [Kompanie]

 

coproduction Théâtre de Liège, Festival d’Avignon, Théâtre national Wallonie-Bruxelles, Odéon-Théâtre de l’Europe, Le Volcan – scène nationale du Havre, Théâtre du Nord – centre dramatique national Lille Tourcoing Hauts-de-France,Théâtre de Lorient – centre dramatique national, Théâtres de la ville de Luxembourg, Théâtre de Namur, Le Quai – centre dramatique national Angers pays de la Loire, Célestins – Théâtre de Lyon, Maison de la culture de Tournai, La Coop asbl & Shelter Prod – Bruxelles 

 

avec le soutien de Taxshelter.be, ING, tax shelter du gouvernement fédéral belge, Wallonie-Bruxelles international, Fédération Wallonie-Bruxelles service théâtre, Loterie nationale 

 

avec le soutien du Cercle de l’Odéon

 

Kingdom précédé de Tristesses et Arctique, d’Anne-Cécile Vandalem, est publié aux éditions Actes Sud-Papiers, 2021

Biographie d'Anne-Cécile Vandalem

Formée au Conservatoire royal de Liège, Anne-Cécile Vandalem débute comme actrice avant d’entamer en 2003 son travail d’écriture de spectacles, et de fonder en 2008 Das Fräulein [Kompanie].
Son sens de la narration et du suspense caractérise d’emblée ses productions. Les dispositifs multimédia, la vidéo et la création sonore sont des parties intégrantes de ses mises en scène.

En France, elle rencontre un succès immédiat avec Tristesses et Arctique, respectivement programmés au Festival d’Avignon en 2016 et 2018, et repris à l’Odéon.