avec
Vincent Cahay
Anne-Pascale Clairembourg
Epona Guillaume
Séléné Guillaume en alternance avec Asia Amans
Pierre Kissling
Vincent Lécuyer
Catherine Mestoussis en alternance avec Zoé Kovacs
Jean-Benoit Ugeux
Anne-Cécile Vandalem en alternance avec Florence Janas
Françoise Vanhecke
et Alexandre Von Sivers.
Tristesses : si ce nom se dit ici au pluriel, c’est qu’il est à la fois celui d’une île scandinave, d’un suspense policier, d’un symptôme politique.
L’île est à peine imaginaire. Anne-Cécile Vandalem y a situé une fable pour notre temps. Martha Heiger, dirigeante du Parti du Réveil Populaire et favorite des prochaines élections, revient à Tristesses pour rapatrier le corps de sa mère sur le continent. Mais pourquoi Ida s’est-elle suicidée en se pendant au drapeau danois ? Et que manigance réellement sa fille ? Tristesses étant aussi un polar nordique, on n’en dévoilera pas plus ici, mais les maisons isolées sur la nuit du plateau sont le décor d’un drame où extérieurs en scène et intérieurs filmés alternent sur un rythme digne des meilleures séries.
Enfin, Tristesses propose une réflexion sur la montée des populismes : selon Vandalem, “l’attristement des peuples” est aujourd’hui l’une des plus redoutables techniques de manipulation des esprits. Mais “les larmes”, ajoute-t-elle, “ont une puissance esthétique infinie”, indéterminable, et “les émotions peuvent être élan, moteur, énergie vive pour initier une prise de parole ou un acte”.
Cette énergie a conquis en 2016 le public du Festival d’Avignon : en exposant les mécanismes asservissants de la tristesse, l’artiste invite à ne pas leur succomber.
Sadness – in the plural.
Does it name an island?
A Scandinavian thriller?
A political symptom?
Is all resemblance to actual persons or places completely coincidental?
Générique
composition musicale Vincent Cahay, Pierre Kissling
scénographie Ruimtevaarders
création sonore Jean-Pierre Urbano
création lumière Enrico Bagnoli
création costumes Laurence Hermant
création vidéo Arié van Egmond, Federico D’Ambrosio
chef opérateur Federico D’Ambrosio en alternance avec Lou Vernin
directeur technique Damien Arrii
assistanat à la mise en scène Sarah Seignobosc
accessoiriste Fabienne Müller
création maquillage Sophie Carlier
collaboration dramaturgique Sébastien Monfè
coiffure Gaétan d'Agostino
soprano, instrumentiste, coach vocal ISFV Françoise Vanhecke
régisseur lumière Kevin Sage
régisseur son Antoine Bourgain
régisseur vidéo Tonin Bruneton
chargée de production Marie Charrieau
management Audrey Brooking
production Das Fräulein (Kompanie)
Coproduction : Théâtre de Liège / Le Volcan - Scène Nationale du Havre / Théâtre National - Bruxelles / Théâtre de Namur, centre dramatique / Le Manège.Mons / Bonlieu Scène Nationale Annecy / Maison de la Culture d’Amiens - Centre européen de création et de production / Les Théâtres de Marseille – Aix en Provence.
Coproduction dans le cadre du projet Prospero : Théâtre National de Bretagne / Théâtre de Liège / Schaubühne am Lehniner Platz / Göteborgs Stadsteatern / Théâtre National de Croatie, World Theatre Festival Zagreb / Festival d’Athènes et d’Epidaure / Emilia Romagna Teatro Fondazione.
Avec le soutien de : la Fédération Wallonie-Bruxelles / Service Théâtre, Wallonie-Bruxelles International
Avec l’aide de : l’ESACT, l’Ecole Supérieure d’Acteurs / LA HALTE, Liège / Le Boson, Bruxelles
Metteur en scène
Formée au Conservatoire royal de Liège, Anne-Cécile Vandalem débute comme actrice avant d’entamer en 2003 son travail d’écriture de spectacles, et de fonder en 2008 Das Fräulein [Kompanie].
Son sens de la narration et du suspense caractérise d’emblée ses productions. Les dispositifs multimédia, la vidéo et la création sonore sont des parties intégrantes de ses mises en scène.
En France, elle rencontre un succès immédiat avec Tristesses et Arctique, respectivement programmés au Festival d’Avignon en 2016 et 2018, et repris à l’Odéon.
Infos pratiques
durée 2h10
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h.
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 15h.
Relâche le dimanche 20 mai.
Jeudi 10 mai, rencontre à l'issue de la représentation avec Anne-Cécile Vandalem et Élise Lamy-Rested, philosophe, organisée par le Collège international de philosophie.