QUERELLE
Un atelier participatif en compagnie d'un dramaturge pour débattre franchement des spectacles, pour ouvrir le dialogue et surtout faire entendre les désaccords. Destiné autant aux publics curieux et enthousiastes, qu'aux spectateurs perplexes et mécontents, Querelle est l'occasion de confronter son point de vue sur des spectacles de la programmation.
« DE QUELLE PUTAIN D'HISTOIRE DU THÉÂTRE PARLE-T-ON? »*
Tout au long de la saison, un cycle de rencontres réunit des artistes, des historiennes et des chercheuses en arts du spectacle. Ces rendez-vous permettront de questionner l'histoire du théâtre, d'en explorer les marges et de mettre en lumière ses zones méconnues. Une occasion de (re) découvrir certains aspects oublies ou peu étudies, mais aussi de réfléchir collectivement à la manière dont une telle histoire s’élabore.
COURS PUBLICS
Comment travaillent les metteurs et metteuses en scène?
Comment dirigent-is les interprètes? Ont-ils une méthode?
Plusieurs fois dans la saison, l’Odéon invite le public à assister à des séances de travail ouvertes. Pendant trois heures, des élèves en art dramatique jouent sur scène, sous la direction d'un artiste invité. Une occasion rare d'observer de près leur manière d’aborder le plateau et de transmettre leur vision du jeu.
LE PARLEMENT DES COLÈRES
Et si on écoutait la parole de la jeunesse autour d'une question essentielle : que faisons-nous de notre colère? Et si on convoquait le théâtre autour d'une question aiguë : que décidons-nous de représenter?
Dans un contexte où les colères grondent et où la démocratie est plus que jamais à réinvestir, Le Parlement des colères propose un lieu d'assemblée pour parler, écouter, et habiter l'espace démocratique. Inspiré de la Pnyx grecque, Le Parlement des colères invite des jeunes de 16 à 20 ans à inventer une démocratie active, portée par le théâtre.
Sur scène, les jeunes participants et participantes, accompagnés par des artistes, adressent leurs colères, négocient et s'allient pour imaginer ensemble des leviers d'action collective possible, pour un avenir juste et démocratique. Le théâtre devient un espace d'hospitalité pour réinventer la démocratie, la notion de représentation est négociée avec la notion de session parlementaire.
Chaque session du Parlement est une invitation à penser la colère comme levier de transformation collective, et s'invente en direct. En faisant du théâtre un laboratoire de pensée, d'émancipation, de prise de parole non fictionnelle, Le Parlement des colères réactive un dialogue essentiel entre théâtre et démocratie. Il s'organise dans une version française, présentée ici, et dans une version européenne qui rassemblera quarante jeunes grecs, tchèques, belges et français.