Iphigénie

de Jean Racine
mise en scène et scénographie Stéphane Braunschweig
création



durée 2h10

23 septembre – 14 novembre 2020 2020

Berthier 17e

avec en alternance Sharif Andoura, Jean-Baptiste Anoumon, Suzanne Aubert, Astrid Bayiha, Anne Cantineau, Virginie Colemyn, Cécile Coustillac, Claude Duparfait, Ada Harb, Glenn Marausse, Thierry Paret, Pierric Plathier, Lamya Regragui Muzio, Chloé Réjon, Jean-Philippe Vidal, Clémentine Vignais, Thibault Vinçon

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Iphigénie, c’est un monde à l’arrêt. Alors que la flotte grecque s’apprêtait à mettre les voiles vers Troie, le vent est tombé brutalement, mettant en panne la machine de conquête. Consulté en secret, le devin Calchas révèle le seul remède à la crise : sacrifier aux dieux la jeune Iphigénie, fille d’Agamemnon. La Grèce doit-elle payer ce prix exorbitant, pour continuer sur sa lancée initiale, et respecter les promesses glorieuses qu’elle s’est faites à elle-même ? C’est ce que prône Ulysse pour qui il n’y a pas d’alternative. Ou faut-il voir dans ce coup d’arrêt, dans cette proposition inacceptable, le signe divin que l’expédition à Troie sera un désastre ? Les chefs de guerre s’interrogent avec inquiétude sur leur avenir et celui de leur civilisation. Heureusement, dans cette drôle de tragédie, tout “finit bien”: c’est une autre victime, l’étrangère de la pièce, qui tombera finalement sous le couteau de Calchas. Les Grecs pourront repartir au combat sans perdre l’une des leurs. Le vent souffle à Aulis, l’épopée reprend souffle, l’Histoire poursuit sa marche conquérante. Pour le meilleur et surtout, sous-entend Racine, pour le pire. Cette pièce étrange et baroque, faite de grand siècle et de rituel sanglant, d’intimités torturées et de calculs politiques, a inspiré à Stéphane Braunschweig un projet en résonance avec notre époque.

Dans la presse + -

La mise en scène montre comme rarement les personnages raciniens.
La Chronique de Fabienne Pascaud
— Télérama

La qualité de la mise en scène tient beaucoup à la finesse de lecture de la pièce, dans les échos qu'elle peut renvoyer à notre aujourd'hui.
Les vents se lèvent pour Iphigénie à l'Odéon,
— Le Monde (+)

Les acteurs jouent à fond la carte tragique, déployant le maximum d'intensité.
Iphigénie prend le large à l'Odéon
— Les Echos (+) 

Les actrices excellentes, les comédiens remarquables restituent le génie racinien.
Stéphane Braunschweig met en scène une Iphigénie affranchissante,
— Médiapart (+)
 

Grâce à une mise sous tension aussi constante qu'élégante, mais jamais précieuse, Stéphane Braunschweig sublime la face humaine, trop humaine, de cette Iphigénie racinienne.
Les vents porteurs d'Iphigénie,
— Sceneweb (+)

Racine, mis en scène par Stéphane Braunschweig, règne sur cette rentrée inédite.
À l'Odéon, le verbe en quête de souffle,
— La Croix (+)